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lundi 16 avril 2012

Rencontres

Il y a quelque chose de mystérieux dans les rencontres que nous pouvons faire.

Est-ce l'effet de Pâques ? J'ai résolument pris le parti de ne plus dire non aux rencontres qui me sont proposées. Etonnant de la part d'un solitaire tellement en sécurité dans sa bulle. Ces rencontres sont parfois inattendues ou invraisemblables.

Mon agenda se remplit. J'espère simplement que mes vieux démons ne me conduiront pas à m'enfuir encore à la dernière minute.

J'ai une tellement mauvaise image de moi souvent que je m'étonne quand des personnes que je connais, et parfois même que je ne connais pas, demandent à me voir et à me rencontrer.

Comment gérer la demande d'un jeune homme de 23 ans qui demande à me rencontrer après avoir vu ma photo sur Facebook et avoir cherché mon adresse sur Google ? J'ai accepté de le rencontrer. Aurais-je accepté s'il m'avait dit qu'il s'appelle Ernest et a 67 ans ? Je l'avoue, c'est une question.

Jeudi dernier, j'ai passé un repas et un après-midi plaisants avec M., un homme charmant et attentionné. Je redoute qu'il tombe amoureux de moi. Je ne le souhaite pas pour lui. Mon chemin de vie me conduit plus à l'amitié qu'à l'amour. Je le reverrai.

D'anciens étudiants manifestent le désir de me revoir et de parler avec moi (il s'agit aussi parfois d'étudiantes, n'allez pas croire). Cela m'étonne souvent. Je pourrais être leur père. Peut-être est-ce pour cela ? Ou parce que la relation professeur-étudiant n'a pas permis que s'expriment ou se partagent certaines choses plus personnelles ou plus intimes au bon moment. Un des bons côtés de Facebook, qui en comptent aussi de moins bons, est de se découvrir des affinités, des connivences, avec des personnes que l'on ne connaît pas réellement ou que l'on a connu différemment en d'autres cénacles.

Je me réjouis d'emmener, demain, mon ami Nicolas à l'archi-commanderie d'Alden Biezen et ensuite à Maastricht qu'il ne connaît pas.

Je me réjouis de discuter prochainement avec F. des religions et de leur histoire.

Je me réjouis de revoir A. et F., les deux heureux papas de deux petites filles, même si, ce soir-là, les invités seront un peu trop nombreux à mon goût (mais je les connais à peu près tous).

J'irai, un de ces jours, chez Anne-Françoise et Dominique ... ils sont venus, avec leurs enfants, fêter, à l'improviste, Saint Nicolas, chez moi, le 6 décembre dernier. Je leur dois bien cela.

N'est-ce pas un peu trop à la fois ?

Je viens de découvrir que j'ai une fâcheuse tendance à m'isoler, alors que je constate que plein de gens frappent à ma porte. J'ai décidé de prendre le risque de la rencontre ; bref, de penser un peu moins à moi et un peu plus aux autres.







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