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lundi 5 septembre 2011

La llorona

La Llorona

Si porque te quiero quieres, Llorona,
que yo, la mueeta recibe,
que se haha tu voluntad, Llorona,
pro suerte de Dios no viva.


Ay de mi !, Llorona,
LLorona de haver y hoi.
Ayer maravilla fui, Llorona,
y ahora ni sombra soy.


No sé qué tienne la flores, Llorona,
la flores de un campo santo.
De quand las meuve el viento, Llorona, 
parece que estan llorando.


Ay de mi !, Llorona,
Llorona de azur céleste,
Y aunquz la vida me cuesta, Llorona,
no déjaé de quererte


La pleureuse

Si parce que je t'aime tu veux, Llorona,
Que moi, la mort je reçoive,
Que ta volonté soit faite, Llorona,
Et que Dieu fasse que je cesse de vivre.

Pauvre de moi, Llorona, 
Llorona d'hier et d'aujourd'hui,
Hier j'étais merveilleux, Llorona
Et désormais pas même une ombre je ne suis.

Je ne ne sais ce qu'ont les fleurs, Llorona
Les fleurs de certain cimetière,
Depuis que le vent les agite, Llorona,
On dirait qu'elle pleurent.

Pauvre de moi, Llorona, 
Llorona de bleu céleste,
Et bien que cela me coûte la vie, Llorona, 
Je ne cesserai de t'aimer.


La légende de la Llorona, "la Pleureuse", naît au Mexique au début du XVIème siècle. Il existe plusieurs versions de cette légende, mais il s'agit toujours d'un drame et du fantôme d'une femme pleurant dans les rues parce qu'elle aurait noyé ses enfants, pour des raisons qui diffèrent selon les versions. D'après un mexicain, la version la plus "crédible" est la suivante : cette femme était une indienne ayant épousé un homme riche de la ville après la conquête espagnole. Rentrant un soir à son domicile elle aurait surpris celui-ci avec une autre femme, espagnole. Rien ne pouvait être pire pour une indienne à l'époque que d'être trompée par son mari pour une ennemie ... Dans un excès de rage, elle s'en fut noyer les enfants qu'elle avait eus avec son mari dans le Rio Grande avant de s'y jeter elle-même. Au ciel, elle paraît devant Dieu qui lui demande à trois reprises des nouvelles de ses enfants, mais elle nie savoir où ils se trouvent. Dieu la condamne alors à chercher ses enfants sur la terre pour l'éternité, et depuis ce temps, elle se lamente chaque nuit, sur les bords du Rio Grande.

Cette légende est aussi chantée, en d'innombrables versions, et ce encore aujourd'hui et avec des paroles fluctuantes, mais toujours aussi belles. En voici quelques unes.

La plus authentique, sans doute, est celle de Chavela Vargas.






La plus émouvante est celle offerte par Beatrice Mayo Felip avec Christina Pluhar sur le merveilleux disque Los impossibles.








Mais le thème semble inépuisable puisqu'il a inspiré aussi des versions plus connotées "variétés", comme celles de Joan Baez, Vaya con dios, Lhasa ou Beirut, qui n'ont évidemment rien à voir, mais méritent d'être mentionnées.




Très étrangement, j'ai été amené à chanter avec le choeur Amaryllis, une version de la Llorona, qui se terminait par "cha-cha-cha" et devant être interprétée sur le rythme idoine. J'y voyais un contresens que, dans le choeur, j'étais seul à voir. En écoutant ceci, vous découvrirez aisément ce dont je veux parler ... Un "cha-cha-cha", c'est ceci.

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