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mercredi 3 août 2011

Paires, duos et boutons

Quand j'étais enfant, il n'y avait pas de jeux video ; nous n'avions même pas la télévision à la maison. Les jeux étaient simples. Ainsi - la chose a été corroborée par les habitués matinaux du café Randaxhe - on jouait alors souvent avec des boutons.

Le jeu le plus sophistiqué s'appelait "le jeu de puces". Le jeu de puces est un jeu de société où il s'agit de propulser vers un but (généralement le fond d'un gobelet) des jetons plats en les faisant sauter par pression.




Avant de jouer aux puces, on jouait aux boutons. De mauvais esprits diront qu'il s'agissait d'un jeu de fille. Et bien moi, cela m'occupait de trier les boutons - en fonction de leur couleur, de leur taille, du nombre de trous qu'ils comportaient - et de "jouer au magasin" avec mes boutons triés. J'analysais et je mettais de l'ordre, ce qui n'est pas inutile pour devenir plus tard un intellectuel. Pendant ce temps, les autres garçons jouaient à ébouillanter les fourmis dans le jardin, à taper du pied sur des objets ronds ou des boîtes de conserve, à arracher les ailes d'une libellule, à se battre et, plus tard, à lancer des pétards. Aujourd'hui, ils se passionnent pour le foot et les courses de bagnoles à Francorchamps.

Quand je jouais aux boutons, la première étape du tri consistait à faire des paires. C'est la première chose que l'on apprend à l'école maternelle : faire des paires. En cette période de vacances, j'ai décidé de me livrer à un exercice de régression et à vous proposer quelques paires ou duos improbables.

Premier exemple :


Edmée Degroeve

et


Michel Serrault "Zaza"


Deuxième exemple :


et



Troisième exemple :


et



Quatrième exemple :

















Cinquième exemple :





J'allais oublier ! Mon enfance, c'était aussi la Guerre des boutons, ce film culte d'Yves Robert, sorti en 1962, avec le petit Gibus. "Si j'aurais su, j'aurais pas venu". Qu'est-il devenu ce génial gamin qui crevait l'écran ?




Depuis, les guerres sont beaucoup moins sympathiques. On a remplacé les boutons par des dollars.





2 commentaires:

  1. Bon article mais je ne suis pas spécialement d'accord avec l'insinuation que les amateurs de foot et de courses de bagnoles étaient des bagarreurs et maltraitaient les pauvres insectes.
    C'est sans doute une remarque sur un détail, mais ce n'est pas la première allusion du genre dans vos articles (que j'aime beaucoup par ailleurs): les amateurs de foot (et autres activités populaires)ne sont pas tous des brutes, loin s'en faut.
    Merci pour votre blog instructif et parfois touchant.

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  2. @patrick : j'avoue être (un peu ?) de mauvaise foi en ce qui concerne le foot et les courses de voitures :o). Promis, un jour, je rééquilibrerai mes propos et peut-être mon point de vue ...

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