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lundi 20 septembre 2010

Sarko, la "tête à claque"

Tout le monde le massacre, comme dans ces fêtes foraines ou scolaires - des "fancy-fairs", comme on dit en Belgique - où on lance des balles de tennis sur l'effigie de quelques "têtes à claques".

La "tête à-claque" peut être alors, gentiment, et généralement avec l'accord de l'intéressé, le directeur de l'école, un instituteur, le professeur de gym, un notable local, le curé.

Aujourd'hui, la "tête à claque" s'appelle Sarko.

Pas seulement, lors de la "fancy-fair" de l'école privée, la mieux cotée, de Neuilly-sur-Seine, où il fut maire, mais à l'ONU, à la Commission européenne, dans la presse britannique, allemande, américaine ... Les diplomates ne savent plus quels mots trouver pour dire diplomatiquement ce qu'ils pensent réellement tout bas.

Chaque fois que Sarko ouvre la bouche, soit il ment, soit il gaffe, soit il bluffe, soit il se précipite, soit il témoigne de son inculture, soit il fait preuve de vulgarité, soit il crée la polémique. Quant à ses oeuvres?

Il est le président de la République française, une grande nation, bien plus grande à ses yeux que le Grand Duché de Luxembourg, mais son seul vrai ami, parmi les chefs d'Etats européens, s'appelle  Silvio Berlusconi, c'est dire. Il n'a pas de "surmoi", ont dit des psychiâtres.

A vrai dire, il est plus préoccupé par la propre grandeur qu'il est convaincu d'être sienne que par la grandeur de la France. Mais comme il est un peu étriqué pour gérer le destin d'une grande nation, il est devenu une "tête à claque" sur laquelle, tout le monde tape, partout et ailleurs, sans son consentement et à cause de tout ce qu'il dit ou fait.

Il se remonte le moral avec quelques affidés, avec quelques sondages ou de nouvelles rodomontades.

Rien ne l'arrêtera!

Prenons garde: une nouvelle variété de "tête à claque" a débarqué! La bonhomie des "fancy-fairs" paroissiales est passée de mode! Aujourd'hui, c'est le grand jeu!

Et si cela était resté un jeu?

Le pur plaisir qui consiste à relever les travers de quelqu'un et à s'en moquer,  plus ou moins sainement, plus ou moins objectivement.  Evidemment, si la "tête à claque" n'arrête pas d'alimenter le jeu, elle n'a qu'à s'en prendre à elle-même.

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