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lundi 1 février 2010

1er février 2010

Jordi Savall et Montserrat Figueras constituent un couple mythique de la musique. En leur compagnie, j'ai connu,
connais, et connaîtrai encore de grandes émotions. Un aspect de l'oeuvre de Jordi Savall porte sur le rapprochement, l'abolition des frontières musicales. Rappeler que quelques thèmes ont voyagé dans le monde entier, qu'il n'y a guère de différence entre le chant du muezzin et certaines mélodies grégoriennes (surtout dans le chant mozarabe), elles-mêmes nourries par la tradition juive, que telle berçeuse chantée par une juive askhenaze ressemble comme deux gouttes d'eau à une autre chantée en Perse.



La rayonnante Christina Pluhar suit la même démarche.




Ce très beau couple a ouvert à la musique deux enfants: Ariana et Ferran. Ils ont ensemble réalisé un album familial.

 


Fils et fille s'essayent à une carrière solo. Avec un tel héritage, cela ne doit pas être facile d'exister soi-même.

Ariana a réalisé, en 2003, un album "Bella terra" (Aliavox). Je ne suis jamais parvenu à être ému par cet enregistrement. Il est fade, long et ennuyeux.



Je me suis dit, dès lors, que le petit frère (30 ans quand même) allait m'avoir au tournant "Mireu el nostre mar" (tel est le titre de l'album) (2009). Il réussit beaucoup mieux. Mais je me dis qu'on ne doit pas rire souvent chez les Savall! Ce n'est pas grave. Je ne ris pas souvent non plus. Ou je n'en ai plus l'occasion.



Une des chansons, sur un thème traditionnel, fait partie de l'office des moines de Wavreumont (office du matin).  Quand je parlais de frontières abolies ...

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Il neige, de la neige froide et mouillée.
Je n'aime pas cela.
Pas à cause de moi.
Simplement parce que cela suscite en moi un souci pour des très proches qui y sont confrontés (en voiture ou à vélo).

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Jusqu'où peut-on aller dans les confidences avec un étudiant?
Tout à l'heure - mais je pense qu'il comprenait - je suis peut-être allé un peu trop loin.


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Et toujours, ce même cri, cette même souffrance ...
Dormir seul.
Ai-je besoin d'une présence pour me rassurer pendant ces heures où nous nous perdons vers d'autres rivages, remplis de dangers?
Peut-être.
Trouver un peu d'apaisement dans le corps à corps, la chaleur des corps, l'abandon et la confiance.
Simplement.
Sans que cela implique une relation sexuelle.

Je sais que je suis encore en train de rêver.













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