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dimanche 10 janvier 2010

9 décembre 2009 - bis

Petit texte à destination d'un professeur de français au Portugal, pour étude en classe ...




Un pays, c'est d'abord le ciel et la terre, ensuite les hommes qui habitent ce ciel et cette terre, dont ils sont nés.

Un peuple ne se définit pas par ses idées, ou sa religion, ou ses réalisations, mais par sa relation au ciel et à la terre. Au Portugal, il faut ajouter la mer.

Un ami portugais me disait: "nous n'avons jamais eu que deux possibilités de sortir de chez nous: l'Espagne ou la mer. Toi, là où tu habites, à Liège, en Belgique, tu es à 25 km de Maastricht, aux Pays-bas; à 35 km de Aachen, en Allemagne; à deux heures de train de Paris, en France; à 600 km à peine de Berlin".

Moi, le belge, je viens d'un pays où il pleut beaucoup, où le ciel est souvent gris, les maisons aussi. Quand il y a du soleil, mon pays est beau. Quand il pleut trop longtemps, mon pays est parfois triste. Alors, on boit de la bière. Il y a, en Belgique, autant de marques de bière qu'il existe, au Portugal, de recettes pour préparer la bacalau.

Moi, le belge, quand je viens au Portugal, je vois les maisons blanches, le ciel bleu, les orangers, les oliviers. C'est cela le rapport au ciel et à la terre.

Lors de mon dernier voyage, j'ai observé ceci: en Algarve, là où je me trouvais, les cheminées ne sont pas que des cheminées, elles sont aussi objet de beauté.

Il faut garder cette tradition et surtout ne pas succomber à la mondialisation des formes. Il faut continuer à imaginer: de nouvelles formes, d'autres couleurs, d'autres structures. Mais que cela reste beau.

Une cheminée relie la terre et le ciel. Cela en vaut la peine.




 

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