Rechercher dans ce blog

samedi 16 janvier 2010

16 janvier 2010

Une fois encore,  comme souvent, quand je traverse une période émotionnellement forte sur le plan amoureux, je trouve chez Françoise Hardy des mots justes. Je dois avoir recopiés ceux-ci, dans les années 1990, à la suite d'une interview dans le Nouvel Observateur.

"Combien de gens croient être amoureux, alors qu'ils n'aiment que l'image d'eux-mêmes que l'autre leur renvoie et sont prêts à tricher pour l'obtenir? 
Combien de gens croient aimer alors que tout ce qu'ils veulent, c'est qu'on les aime, qu'on les prenne en charge ... ou qu'on les mette sur un piédestal? 
Combien prennent sans donner, ou ne donnent qu'en fonction de leurs besoins à eux, sans se préoccuper de ceux de l'autre? 
Combien ne s'intéressent qu'à une image idéalisée, pour rejeter celui en qui ils la projettent dès qu'il ne s'y avère plus conforme? 
Combien acceptent de partager, autrement de ne pas être tout pour l'autre, même s'il est tout pour soi, de le laisser libre?

Aimer l'autre pour ce qu'il est et non pour ce qu'on voudrait qu'il soit implique beaucoup de DISCERNEMENT, de GENEROSITE, d'EFFACEMENT, de DETACHEMENT. 

Quand on atteint ce degré d'amour, alors on peut "AIMER POUR DEUX", qu'il y ait ou non réciprocité est presque secondaire; l'important est d'éprouver authentiquement: c'est sans prix, SANS FIN.".

Mais qui nous apprend à aimer vraiment?

Ils sont rares ceux qui m'ont appris. Je les garderai  en mémoire toujours. Ils sont pour moi des amis d'exception qui ont une place particulière dans ma vie. Ils sont un peu les "hommes de ma vie".

Ils auraient pu rester.
Mais, je ne suis pas celui auprès duquel on reste.
J'apporte quelques pépites ...
pour leur permettre de vivre ailleurs
Pendant combien de temps, pourrai-je encore faire cela?









Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.