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lundi 30 novembre 2009

29 novembre 2009

Je n'ai pas tout dit de l'interview de David Fray (cfr. post précédent). Il dit aussi ceci que j'invite à méditer:
" Avant, j'étais obsédé par la perfection de la réalisation technique, j'avais peur de passer pour un imposteur! Aujourd'hui, ce n'est pas encore que je me sente légitime, mais disons que j'essaie de placer le débat ailleurs, de cultiver ma singularité. Cocteau disait: "ce que les gens te reprochent, cultive-le, parce que c'est toi". Alors voilà, j'essaie de cultiver ce que je suis. Et j'espère que le public me suivra: car même si je joue comme un dieu, si les gens ne sont pas prêts à se retrouver devant quelque chose qu'ils ne connaissent pas, cela ne marchera pas. Et je sais que tout le monde n'est pas prêt à se retrouver devant Schubert. Schubert requiert la perspective, la distance, la profondeur de champ ...".

Tout enseignant, à quelque niveau que ce soit, devrait réfléchir aux propos de ce très jeune homme.

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