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dimanche 22 novembre 2009

22 novembre 2009

De deux choses l'une: ou j'évoque ma vie familiale et personnelle, ou je parle de la vie publique (politique, musicale, etc.)

J'ai longtemps cru que le sentiment de haine me resterait à jamais étranger. Ce n'est pas le cas. Et c'est plus dévastateur que l'amour. Donner sa vie par amour, cela sonne bien, c'est positif. Etre détruit par la haine, c'est pire.

Mais on n'aime pas sans raison, comme on ne hait pas sans raison. Toujours, c'est un autre qui suscite l'amour ou la haine. Il est vrai, certains êtres communiquent aux autres de bonnes choses, quand d'autres rayonnent les pires tourments.


Il faut parfois parler en parabole pour faire comprendre.

Il faut, par exemple,  parler en termes de territoire, de colonisation, de prise de possession, de loi du plus fort et de loi du plus faible. Il faut parler de mur. Il faut parler d'exclusion. D'incompréhension. D'expulsions manu militari. De violence. De blocus économique. De déplacement de population. D'accès interdit. De décisions  ou de suggestions unilatérales. D'une totale absence de doute quant au bien fondé de son action. D'intifada. De terrorisme désespéré. Vous croyez que je parle ici de la Palestine et d'Israêl? Non, je parle de la situation dans ma famille depuis dix ans. Enfin, la famille à laquelle je n'appartiens plus depuis 10 ans. C'est-à-dire depuis l'arrivée du colonisateur.

Quelle est la différence entre ma famille et celle d'un ami qui présente certains traits communs avec la mienne? Et où les choses sont vécues bien différemment. Les "nouveaux conjoints" y tiennent leur place et savent s'effacer quand il le faut. Ainsi, dans la famille de mon ami, les parents ont compris que leurs deux fils aiment leur père ET leur mère et qu'il est  bon pour eux de se retrouver avec leur père ET leur mère (sans interférence des nouveaux venus). Il faut pour vivre cela un certain niveau de délicatesse et d'intelligence.


Des échanges sur Facebook m'ont fait un peu réfléchir sur les voix. Par exemple, Jonas Kaufman est-il un ténor ou un baryton (ou, comme disait mon père, amateur d'opéra, un baryton "ténorisant")? Philippe Jarousski est-il un homme? Cecilia Bartoli est-elle une femme? Et qui suis-je? Que suis-je?





Ce que j'aime, avant toute chose, dans une voix: c'est son homogénéité, rendre inaudible le passaggio  entre le medium et la voix de tête, d'une part, la voix de poitrine, d'autre part.

C'est une question de goût: j'aime les sensations célestes; donc j'aime les voix "blanches". Par contre, les voix de poitrine féminines ne me plaisent pas du tout (pas plus que leurs poitrines d'ailleurs). Mais quelle émotion, quand j'écoute certains jeunes garçons aux voix graves de l'Escolanna de Montserrat ... Rassurez-vous, j'adore aussi les notes filées de Montserrat Caballé, malgré sa poitrine!


C'est plus fort que moi. J'aime les marocains. Ils me le rendent bien.


Juste une remarque à propos de Sarkozy. Que constate-t-on? Chaque fois qu'il prend une inititative, elle donne lieu à une polémique et les sondages parmi les lecteurs des journaux (du Monde, à Libé, en passant par le Figaro) la condamnent à plus de 60 %. Donc, en bref, ce mec gouverne avec une majorité parlementaire qui ne représente pas la majorité de la France, ni à gauche, ni au centre, ni à droite. Qui représente-t-elle alors?


En Italie, de plus en plus de baptisés demandent à être rayés des registres de baptême. Le phénomène se répand. Il porte un nom savant: l'apostasie. Dans l'Islam, l'apostasie peut être un crime puni de la peine de mort. Mais s'agit-il toujours d'un même rejet? Rejet de Dieu? D'un message? D'une institution? Aux candidats apostats, je dirai quand même de faire attention: surtout en France. Dans un pays qui a ouvert un débat sur l'identité nationale, et où il ne suffit plus d'être français pour être français, tout est dorénavant permis.

Question: en cas de rattachement de la Wallonie à la France ... (certains en rêvent), à quelles conditions un wallon, par exemple, de Liège pourra-t-il prétendre devenir citoyen français avec identité française?

J'ai reçu plusieurs publicités, ce jour, pour des livres.

Le premier, on se dit qu'on ne le lira jamais en vacances.





Le second suscite la curiosité et la perplexité. Qu'ont bien pu se dire le chantre de l'ultra-libéralisme en Belgique et le porte-parole officiel des évêques de Belgique? Des choses convenables, j'espère. Pour le savoir, je  vais devoir malheureusement lire le livre. Ce que je trouve intéressant toutefois, c'est que publié sous leurs deux noms l'ouvrage n'est qu'un recueil de propos tenus par l'un et par l'autre. On comprend mieux certaines bibliographies scientifiques dans ces conditions.



Il y a des livres qu'on a tout de suite envie de dévorer.

Il y a des livres auxquels on revient sans cesse. Généralement, ils ne font pas l'actualité.

Il y a des livres dont on se dit qu'on aurait mieux fait de ne pas les acheter. Ils sont trop nombreux pour les citer.

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