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dimanche 27 septembre 2009

27 septembre 2009

Aujourd'hui, c'est la fête de la Communauté française de Belgique. Il paraît qu'on doit dire maintenant la communauté "Wallonie-Bruxelles", bref tout ce qui n'est pas flamand en Belgique.

C'est aussi la saint Michel. Comme il se trouve qu'un certain Michel a non seulement croisé, mais perturbé, ma vie. Il m'a paru utile de m'intéresser aux Michel.

En Belgique, et surtout à Bruxelles, on associe généralement Michel à Gudule. Qui était, qui est Gudule? Même mon livre sur les prénoms n'en sait rien. Les informations glanées sur Wikipédia sont fort sommaires: Sainte Gudule (+ 712), fille du comte Wigéric, vierge, patronne de Bruxelles ; sainte de l'Église catholique, sainte nationale de Belgique, et patronne de Bruxelles, fêtée le 8 janvier.

Mais surtout qui est Michel? Il n'est ni un ange, ni un missionnaire, ni un martyr, ni un docteur de l'Eglise, ni même un saint. Il est un archange (on ne peut pas espérer plus haut dans la hiérarchie divine)! Plus que pape! Son nom veut dire: "Qui est comme Dieu". En hébreu, il semble qu'un point d'interrogation figure toutefois à la fin du nom. Cela dépend des Michel. Certains Michel oublient le point d'interrogation. Je lis ceci dans mon livre sur les prénoms (B. Besançon, Les prénoms, Editions Solar, 1993): "Après avoir mis K.O. le dragon, il s'en fut aux portes du ciel pour sélectionner les heureux élus selon leurs mérites. On le dit patron de la France, mais aussi d'Israël, des banquiers et des parachutistes ..." (drôles de fréquentations). Cela pourrait expliquer certaines choses. Cela doit plaire à Gudule.

J'ai envie de parler de deux livres.

M. Cozian, P.-J. Gaudel, La comptabilité racontée aux juristes, Litec, 2006.



Le titre m'a évidemment interpelé: "racontée", pas "expliquée". Ce titre semble dire que les juristes (les étudiants en droit) ne peuvent pas aborder la comptabilité, et le droit comptable, sous la forme d'une explication et d'une mise en question. Il faut leur raconter une histoire, comme à des enfants de maternelle. Je puis comprendre le souci pédagogique. Et de ce point de vue, l'ouvrage est intéressant, bien que un peu outrancier. Traduire le principe de continuité (soit en anglais, le principe "going concern") en "pourvu que ça dure" est plutôt inattendu. Mais l'ouvrage fourmille d'exemples.

Je ne serai sans doute pas le seul à procéder de la sorte: soit parler d'un livre avant de l'avoir lu, tout en se promettant de le lire sans faute.

Je suis un lecteur assidu du Nouvel Observateur depuis des années. La culture, les analyses, le talent pédagogique de Jean Daniel sont uniques. Les commentaires incisifs de Jacques Julliard font toujours réféchir. François Reynaert me fait toujours rire. Delfeil de Ton me surprend à chaque fois. Et puis, il y a deux chroniqueurs (entre autres) dont on parle moins, mais qui écrivent vraiment très bien et toujours de manière utile: Richard Cannavo et Jean-Claude Guillebaud. Leurs noms figurent dans l'annexe "Télé Ciné". Ceci explique peut-être cela.

Jean-Claude Guillebaud évoque dans le n° 2342 du 24 septembre 2009 un livre que je n'ai pas encore lu, mais que je lirai: Florence Noville, J'ai fait HEC et je m'en excuse, Stock, 2009, 150 p. Evoquant son propre parcours, l'auteure dénonce un enseignement qui fabrique des hommes et des femmes d'excellence, mais surtout les fantassins d'une idéologie. "La grille de valeurs que fournissent à leurs élèves ces grandes écoles de commerce et l'interprétation des finalités de l'entreprise qu'on leur inculque mériteraient d'être révisées, voire refondées de fond en comble". Comme HEC-Liège ... fait maintenant partie de l'ULG (mon université), je me demande dans quelle mesure elle mérite les mêmes reproches et réfléchit à la question.




Alors j'ai envie de simplement retrouver un de ces moments heureux passés cet été avec Luis.

2 commentaires:

  1. J'aime beaucoup et je voulais simplement vous le dire...
    Je vous connaît de manière lointaine (un cours, un examen ) et apprécie de vous découvrir de la sorte sans la distance que nous impose l'université malgré ce que l'on peut en dire..
    une presque déjà vieille étudiante...

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  2. Merci. Votre commentaire me fait fort plaisir

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